Lors de l’affouagement effectué en 1609 dans les communes de Saint-Cézaire et Saint-Vallier, deux habitants de
chaque communauté sont interrogés sur « l’estandue de leur terroir, bonté, fertilité, pasturage et nourriage en icelle
terre ». Il s’agit, pour les enquêteurs, de déterminer la valeur des terroirs pour leur attribuer un nombre de « feux »
correspondants, c’est-à-dire le montant de l’impôt qui sera prélevé par la province et le royaume. Parallèlement, les
enquêteurs établissent un « rapport général d’estime » indépendant. Les « dires » des habitants et le rapport d’estime
seront confrontés afin d’atténuer certaines différences d’appréciation