Quand on se promène dans l'arrière-pays grassois, en particulier dans les Communes de St-Cézaire et de St-Vallier, communes sur lesquelles notre recherche s'est particulièrement orientée, on est frappé de rencontrer, aussi bien sur les plateaux que dans les pentes arides ou boisées, une multitude de constructions diverses et de terrasses, élevées selon la technique de la pierre sèche,
c'est-à-dire sans aucun liant. Il s'agit principalement de bories, de cabanes rectangulaires, de bergeries, d'enclos, de structures indéfinissables, de puits aux formes variées, de terrasses de culture, de tas d'épierrement, de murs innombrables dont la fonction nous échappe. La variété et la multitude de ces constructions que nous étudions sur le terrain depuis plusieurs années, nous ont amenés à interroger les documents écrits concernant ces deux communes. La recherche sur le terrain s'est alors doublée d'une investigation dans les documents d'archives et la moisson s'est avérée fructueuse.